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Millet + USA
Palais des Beaux-Arts de Lille – Janvier 2018

On part voir l’Angelus et on repart avec une vision transatlantique de la peinture de Millet véritable dialogue esthétique et social.

Millet et les USA ?!?
Le lien n’était pas évident, pourtant de nombreux collectionneurs américains se sont intéressés à l’œuvre de l’artiste normand.

Pourquoi  ? La quête d’une image des origines … de l’origine européenne et paysanne de nombreux américains arrivés aux Etats-Unis entre 1850 et 1930. Les images de Millet où sur de grands  espaces, n’étant pas sans évoquer la géographie américaine,  se dégagent des silhouettes anonymes, idéales pour une identification symbolique.

La simplicité de traitement des toiles de Millet fait échos à la forte tradition protestante, ciment de la nation américaine.

J’ai trouvé extraordinaire les explications et l’approche de cette exposition mettant en exergue le lien universel de la condition humaine reliant les peintures de Millet aux images documentaires de Dorothea Lange ou encore à celle du cinéma  américain: Terrence Malick, Gus Van Sant, Michael Cimino. L’inspiration de Millet s’y retrouve dans les cadrages, les sujets, la lumière crépusculaire.
L’exposition également d’œuvres de jeunesse d’Edward Hopper renforce ce dialogue esthétique et identitaire transatlantique.

L’illustration de cette article présente la présentation d’extraits de film lors de l’exposition Millet + USA . Pour une fois, les films ne sont pas présentés comme au service de la narration, mais comme des images support unique à la contemplation, tel un tableau en mouvement. Magnifique et troublant.

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